Mar 162013
 
Selon le Man et le Collectif sans-papiers, ils rencontrent des problèmes administratifs. Une soirée leur est dédiée.

Trois questions à…

 

Jean-Marie Déan, membre du Mouvement pour une alternative non-violente (Man) du Pays de Vitré, organisateur de la soirée avec le Collectif sans-papiers de Vitré.

Qui sont ces couples franco-étrangers ?

L’un des conjoints est de nationalité française, l’autre non. Soit, ils se sont rencontrés à l’étranger et ils sont rentrés en France ; soit, ils y vivaient déjà tous les deux. Souvent, la personne de nationalité étrangère est arrivée en France de façon régulière. Ses problèmes commencent lorsqu’il lui faut renouveler son titre de séjour. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le fait d’être en couple avec un Français n’aide pas…

Pourquoi de telles difficultés ?

Au nom de la lutte contre les « mariages blancs » et de la maîtrise de l’immigration familiale, l’administration met des bâtons dans les roues de ces couples franco-étrangers. Ils subissent le durcissement continu des lois.

Quel est l’objecti fde cette « soirée témoignages » ?

Le but est de montrer des faits réels, qui étonneront nombre de gens : on a du mal à croire que c’est possible ! Dans le documentaire Les amoureux au ban public, qui sera diffusé, un couple franco-algérien doit vivre séparé. Les deux conjoints attendent la transcription de leur mariage, c’est-à-dire que les autorités françaises reconnaissent cette union officialisée en Algérie. Leur situation dure depuis trois ans…

Boris MARCHAL.

Mardi 12 mars, « Des couples franco-étrangers témoignent de leurs difficultés face à la législation », à 20 h 30, au centre social (27, rue Notre-Dame). Diffusion de Les amoureux au ban public (2011), de Nicolas Ferran. Témoignage d’une Rennaise concernée. Participation de la Cimade (association de défense des droits des étrangers). Entrée libre.

Lien vers l’article ici

 Publié par le 16 mars 2013

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