Pour lutter contre les lois restrictives, l’administration suspicieuse et les températures hivernales, les Amoureux au ban public fêtent l’amour avec une Saint-Valentin alternative : vous y êtes invité.e.s !
Dernier né des collectifs des Amoureux au ban public, le collectif de Strasbourg a décidé de s’emparer de l’opération « Strasbourg mon amour » pour proposer une soirée militante et festive pour faire connaître la situation administrative souvent compliquée des couples franco-étrangers.
La soirée, intitulée Amoureux.ses du monde, se déroulera au Golden Gate, 63 rue du Fossé-des-Tanneurs à Strasbourg, de 18h à 1h.
Ambiance festive au programme, avec pour fil conducteur le couple franco-étranger qui est un couple comme un autre : musique du monde avec Ndoortel et Noufissa Kabbou, lecture de lettres d’amour, quizz et blind test, expo photo du site participatif « Nous sommes ici« , cocktails des amoureux transnationaux, d’autres jeux et animations et une décoration à la fois glamour et engagée.
A cette occasion, le collectif des Amoureux au ban public Strasbourg vous invite à participer à leur appel à lettres d’amour en imaginant les lettres de trois personnages semi-fictifs à partir de situations précises vécues par des couples croisés lors des permanences d’accueil, chacune étant illustrées par une image détournant le visuel officiel de « Strasbourg mon amour » !
Rédigez une lettre d’amour en partant de l’une des situations proposées, déposez-la dans la boîte-aux-lettres du Golden Gate Bar (ou envoyez là par courrier postal); elle sera tirée au sort pour être lue le 14 février lors de la soirée Amoureux.ses du monde et si vous êtes là vous pourrez repartir avec une autre lettre en échange de la vôtre…
Situation n°1
« Mon mari est coincé depuis 16 mois dans son pays et il n’arrive pas à obtenir un visa de l’ambassade de France pour venir s’installer avec moi ici. J’ai une bonne nouvelle à lui annoncer et je lui écris… »
Situation n°2
« On s’est rencontrés étudiants à l’Université de Strasbourg. Il vient d’un des 72 Etats qui pénalisent la relation homosexuelle. Il risque la peine de mort s’il rentre dans son pays et je lui écris de mon stage à l’étranger… »
Situation n°3
« Je suis allemande, je vis à Strasbourg depuis des années. Pour que mon amour originaire d’un pays très lointain, qui ne fait pas partie de l’UE, puisse venir vivre avec moi, il faut que je subvienne à ses besoins, mais je n’ai pas de ressources suffisantes. Je l’aime et je le lui écris… »
Vous pouvez également soutenir l’organisation de cet événement en participant à l’appel à dons lancé par le collectif sur le site de crowdfunding Kiss Kiss Bank Bank ! Il reste quelques jours pour les aider à récolter les 20% manquants et atteindre leur modeste objectif !
Désolé, les commentaire sont désactivés pour l'instant.