Par Philippe Larue
Ces amoureux du "ban public" vivent des moments chaotiques et des galères pas sympathiques. Ce sont les couples binationaux où l'un des conjoints est français et l'autre étranger et qui vivent les pires difficultés pour que la situation de ce dernier soit régularisée. Ou pour se marier.
Hier, l'association qui les rassemble et les défend organisait une Saint-Valentin tardive mais festive à Marseille, bd Longchamp, pour "proclamer le droit et la liberté d'aimer" et affirmer qu'"un mariage en couleur n'est pas un mariage blanc". "Nous sommes amoureux, pas dangereux", sont venus témoigner plusieurs couples mixtes. En racontant comment "Amoureux au ban public" les a soutenus dans leur parcours.
"La loi et surtout l'interprétation de la loi sont de plus en plus restrictives pour ces dossiers qui mêlent le droit de la famille et celui des étrangers, explique Serge Navarro, membre du collectif. La Cimade, qui défendait déjà les étrangers, a créé en 2007 cette association spécifique pour aider ces couples." Les permanents racontent la suspicion continue à laquelle sont confrontés ces amoureux sans frontières mais pas sans souci.
"Les préfectures, les mairies rechignent à les informer, reprend Monia Bennegueouch, l'une des juristes du collectif. Nous avons de multiples exemples de procédures vexatoires où un couple doit reconstituer plusieurs fois son dossier sans raison et après avoir été mal renseigné. Malgré l'arrivée de la gauche au pouvoir et les promesses de François Hollande, nous constatons que la situation n'évolue guère." Lire la suite de l'article sur le site laprovence.com
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